HAUTE-PROVENCE : partie III : des bêbêtes et des hommes.

Aujourd’hui, nous partons à la découverte des habitants de cette Haute-Provence si exotique pour nous les gens du Pas de Calais !

Voici d’abord, Roland, le berger d’abeilles de Riez : un vrai apiculteur, bio avant la mode car il a toujours installé ses ruches loin des routes et des champs cultivés. Il connait des sources secrètes, des vallons perdus de la Côte d’Azur aux Cévennes ; il parle aux vipères quand il va aux lavandes ou aux champignons… Un ami intarissable sur sa Provence, sa passion des abeilles et avec une philosophie de vie digne d’un grand Sage (pas les cannes à mouche !!!).

Et voilà les bêbêtes :

Des villes :

La tarente (en provençal), un petit gecko qui vient se gaver d’insectes sur les murs des maisons éclairées le soir.

Puis le scorpion : il y en a de beaux spécimens et leur piqûre est soit-disant (je n’essayerai pas pour vous !) très douloureuse !

Des champs :

La chèvre de Monsieur Seguin : ensauvagée !

Le grillon doré, sur une berge du Bès provençal :

Et enfin, enfin, les "joyaux" tant convoités car il s’agissait de ma vraie première partie de pêche en eau très rapide (j’ai pêché le Verdon mais sur des secteurs moins agités !).

Les truites du Bès provençal et de la Bléone :

Elles sont rapides comme l’éclair et j’en ai manqué une bonne dizaine ! Et quelle défense pour de si petits poissons : un pêcheur du crû m’a dit que le récent orage les avait dopées après des semaines de sécheresse !

A bientôt.

aaction62

Un commentaire.

  1. cet article est bien sympa… ça doit être sacrément agréable de parler à travers le maquis avec un ami comme Roland…
    beau coin, bien loin de la bruyante et fatiguante côté d’Azur

Commentaires clos.